4 Diapasons pour le Schubert de Denis PASCAL
C’est avec plaisir que nous découvrons la critique de du dernier disque de Denis PASCAL, sous la plume de Bertrand Boissard, gratifié de quatre Diapasons dans la livraison du mois de mai de la revue Diapason.
Denis Pascal, Diapason d’or pour son disque consacré à Jean Wiéner, nous gratifie d’un Schubert dominé, contrôlé, irréprochable quant à la lettre. On sent un travail en profondeur sur les partitions. L’ultime Sonate D 960 se déploie avec finesse, une constante méticulosité dans la mise en place des nuances, des phrasés, des modes d’attaques. La manière de timbrer témoigne de la même subtilité. Les trilles ne creusent pas des abymes : tout coule avec une étonnante sérénité, le mot qui convient le mieux au Schubert du pianiste français. Pour cela peut-être, malgré la délicatesse du jeu (superbes pianissimos), l’Andante sostenuto ne nous fait pas passer de l’autre côté du miroir. Le dernier volet bénéficie d’une grande lisibilité. Nul doute qu’écoutée à l’aveugle, cette version de la D 960 se distinguerait face à celles de noms plus célèbres.
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Bertrand Boissard
La suite à lire en kiosque ou sur le site de Diapason.